BLACK LAGOON FANZINE N°6
Éditeur : auto-production
Langue : Français
Nombre de pages : 132 pages
Il a pris son temps ce numéro 6 mais le voilà enfin. Ou plutôt numéro 666 car il sent quand même pas mal le souffre le machin comme le prouve son sommaire.
Dans les Griffes de Paul Naschy : le gros morceau du zine, 70 pages entièrement sacrifiées à Jacinto Molina, acteur, scénariste et réalisateur bien évidemment connu pour être le plus increvable des lycanthropes, mais pas que. Nous lui chercherons donc des puces et passerons en revue sa biographie et sa filmographie horrifico-fantastique complète (cette partie seule faisant 50 pages, on y a ajouté les gialli et autres polars craspecs du gazier), et nous irons même converser avec son fils Sergio, qui a bien voulu se laisser attraper par notre piège à loup.
Heavy Metal Bloodshed : vous le savez, Black Lagoon Fanzine a toujours eu tendance à dériver vers le fanzine metal, et après plusieurs interviews de formations assez éloignées de Léo Ferré dans le style et un dossier sur les groupes cherchant leur inspiration dans la production horrifique, on s’intéresse cette fois aux films profitant de l’engouement pour les musiques extrêmes pour se trouver un sujet. Des aventures des peinturlurés de KISS au récent égo-trip de Dave Grohl en passant par le slasher à nuque longue et les concerts démoniaques des 80’s, on coupera les cheveux gras en quatre durant 30 pages.
Rabidog Films – Mad Dog and Gory : comme de coutume, chaque numéro s’accompagne de son coup de projo sur un auteur ou studio indépendant, et après les petits pervers de W.A.V.E, Chris Lamartina, Lorenzo Lepori et Don Dohler, c’est dans la niche de Rabidog Films (VS. The Dead, Necropolis : Legion) que nous nous enfonçons. On se laissera même mordre par ses deux pitbulls, Cannibal Cam et Phil Pattison, gérants de cette boîte spécialisée dans le gore à l’ancienne et les clips vidéos brutaux.
Offal – Metal Mortal : du metal, du metal et encore du metal. Acouphènes garantis avec Offal, gloire underground du death metal brésilien, dont les titres se réfèrent tous aux saintes écritures de Fulci et Argento, au dindon mutant et camé de Blood Freak et plus généralement au doux fumet de la décomposition. Entretien avec André Luiz, hurleur en chef de la troupe, qui reviendra sur sa longue carrière, ses autres groupes (Lymphatic Phlegm, P.S.I) et ses années vidéoclubs. Et puisque l’on était au Brésil, on en a profité pour tendre le micro à Gurcius Gewdner, jeune producteur et cinéaste du pays, auteur du délirant Pazucus : Island of Vomit and Despair, qui nous en a appris plus sur la censure du pays.