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Une expérience américaine du chaos - front cover

Une expérience américaine du chaos

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Une expérience américaine du chaos : Massacre à la tronçonneuse de Tobe Hooper
de Jean-Baptiste Thoret

Date de sortie : 2025
Éditeur : Carlotta Films
Langue : Français
Nombre de pages : 250 pages 

LE FILM CULTE ABSOLU, VU ET REVU PAR UN DE SES PLUS GRANDS SPÉCIALISTES, JEAN-BAPTISTE THORET, DANS UN LIVRE REVU ET AUGMENTÉ, INÉDIT EN LIBRAIRIE DEPUIS PLUS DE 30 ANS !

« Voir un film de Tobe Hooper, c’est accepter de fouiller de façon extrême dans les angles morts de notre époque, et parfois de notre enfance, et apprendre que tout ce qu’on enterre finit toujours par refaire surface. »  Jean-Baptiste Thoret

Quintessence de l’horreur expérimentale, œuvre profonde et viscérale, Massacre à la tronçonneuse (1973), comme bon nombre de films qui virent le jour au début des années 1970, livra une vision de l’Amérique défaite par les soubresauts de son Histoire.
 
Leatherface, rejeton tronçonneur d’une famille texane au chômage, apparut pour beaucoup de spectateurs américains comme le symbole d’une société en pleine décomposition qui envoyait sa jeunesse au casse-pipe dans les lisières du Vietnam du Nord. Leatherface, le fils barbare et pourtant attachant d’une famille de hillbillies tarés, vautrés dans une célébration perpétuelle de la mort mêlant pratiques cannibales et rituels vaudous sur fond d’apocalypse. Massacre à la tronçonneuse constitue assurément l’un des parangons d’une décade prodigieuse placée sous le signe du chaos et de la subversion.

Plus de cinquante ans ont passé, et le deuxième long-métrage de Tobe Hooper possède plus que jamais la puissance des  expériences limites, une aventure formelle éblouissante, un anti-conte dont le slasher fera quelques années plus tard et ad nauseam ses choux gras. Voici un film sur la Fin. Sur la négation des illusions et des fables initiatiques, sur l’apologie de la régression comme seule issue possible à un monde au bord du gouffre, sur la Fin d’une Amérique conquérante et sûre d’elle découvrant comme au sortir d’un cauchemar agité, un monde transformé, paranoïaque et absurde. Mais si son ancrage dans son époque apparaît incontestable, le film de Tobe Hooper a su mettre en forme une terreur plus universelle – la mémoire des camps, la manutention des corps ou encore le génocide indien – qui explique, pour partie, son incroyable postérité, sa résistance à l’épreuve du temps, son influence aussi sur les générations futures de cinéastes.

C’est la chapelle Sixtine du cinéma d’horreur.

À travers une analyse prodigieusement riche et fouillée, regroupant étude critique, réflexion sociologique sur l’Amérique des années 1970, témoignages du tournage et des annexes s’intéressant à la censure du film en France, cet ouvrage raconte la genèse du film mythique de Tobe Hooper, éclaire ses ressorts et approfondit avec minutie ses différentes thématiques. Une édition revue et augmentée, accompagnée de photos d’archives.